BIOGRAPHIE :

Vincent Robinot a grandi en Baie du Mt St Michel dans les années 80. Il quitte finalement la baie au début des années 2000 pour aller s’intéresser au tragique destin de la mer d’Aral entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan. Photographe indépendant de reportages, il fait de l’Asie Centrale son terrain d’exploration privilégié. De l’Aral, où il s’intéresse à la vie des pêcheurs désabusés, il part à la rencontre des nomades kirghizes et multiplie les supports de témoignage. Très vite, la caméra vient en renfort de l’appareil photo et un premier film auto-produit voit le jour en 2009, mettant à l’honneur sur fond de carnet de voyage, les chevaux et les Hommes du Kirghizistan.

À cheval mais aussi à pied, il mène d’autres aventures plus proches d’ici. En 2012, il filme son couple lors d’une traversée en autonomie du mythique GR20 Corse : un documentaire auto-financé où la beauté du Fra Li Monti se mêle au quotidien des randonneurs et des gardiens de refuge. Artisan autodidacte, Vincent n’hésite pas à frapper à la porte de France TV pour faire vivre son film « Corsica GR20 » (2015). Son audace paye puisqu’il obtient l’enthousiasme et le crédit de France 3 Corse-Viastella qui diffusera son film.

Attiré par « l’ailleurs » et les histoires humaines, Vincent Robinot n’oublie pas pour autant sa région. En 2015 il pose sa caméra en Côtes d’Armor dans une singulière écurie de traits bretons où un jeune couple de retraités est à la manœuvre. Trois ans après, il dresse le portrait de Mimi et René, ce couple réuni par les thés dansants qui s’est lancé un pari un peu fou: produire et commercialiser le lait de leurs juments. « Retournerons-nous danser ? » (2018) est alors son premier film co-produit par la télévision.

Mais Vincent est un électron libre et entre deux projets TV, il repart en autoproduction en 2018 sur les chemins de son enfance ; la Baie du Mt St Michel. Il y prépare un travail plus personnel où le voyage cette fois est intérieur, persuadé que l’intime peut se dévoiler dès lors qu’il touche une histoire universelle : celle de l’Homme et de son environnement. « Mt st Michel, Merveilles d’une Baie » (2020) est une réalisation écrite à la première personne regroupant des archives de l’auteur et de nouvelles images relatant le rétablissement du caractère maritime du Mt St Michel.

Dès 2016 lui et sa famille s’engagent avec 14 autres foyers à la conception et la création d’un habitat participatif dans le centre de Rennes. À la fois partie prenante du projet d’habitat et réalisateur de ce témoignage, Vincent s’emploie pendant sept années dans ce travail immersif. « Terrasse Commune » voit enfin le jour en 2024.

FILMOGRAPHIE :

2020 :« Mont St Michel, Merveilles d’une Baie », 80 minutes – Autoproduction

Regard personnel et intimiste du réalisateur sur le pays de son enfance, entre histoires

et traditions d’une Baie trop souvent éclipsée par l’épiphénomène qu’est le

Mont St Michel…

2018 : « Retournerons-nous danser ? », 52 minutes – documentaire

Production : Carrément à l’Ouest – Coproduction TVR / Tébéo

Mimi et René se sont rencontrés sur le tard dans un bal, il y a quelques années. Alors

qu’ils pouvaient profiter d’une retraite paisible, ils se sont lancés dans l’élevage de traits

bretons pour produire du lait de jument dans les Côtes d’Armor…

Sélection Grand Cru Bretagne, Festival de Douarnenez

2015 : « Corsica GR20 », 75 minutes – Carnet de voyage vidéo – Autoproduction

Récit à la 1ère personne, le long du mythique chemin de randonnée Corse…

Diffusion France 3 Corse

2012 : « Kirghizstan, des chevaux et des hommes », 70 minutes – Carnet de voyage vidéo. Autoproduction

Récit à la 1ère personne où l’auteur part à pied et à cheval, à la rencontre des nomades

kirghizes.

2008 : « Aral, une mer qui revit », 26 minutes – Carnet de route audiovisuel – Autoproduction

Un regard porté sur le désastre écologique de la mer d’Aral dans la partie Nord du

Kazakhstan, là où tous les espoirs sont permis pour voir se remplir la petite mer grâce à

la construction d’une digue et l’arrêt des cultures de champs de coton.

2005 : « Aral, couleurs d’une survie », 26 minutes – Carnet de route audiovisuel – Autoproduction

Le désastre écologique de la mer d’Aral.